Journée de lobbying du CTC L’ACEP défend le télétravail et les droits des interprètes fédéraux

Le 26 novembre 2024, l’ACEP participait à la Journée annuelle de lobbying du Congrès du travail du Canada (CTC), qui donne aux personnes syndiquées l’occasion unique de se familiariser avec les rouages de la politique, de comprendre les subtilités de l’élaboration des politiques et d’acquérir des connaissances précieuses sur la façon dont les décisions du gouvernement affectent les employées et employés fédéraux. Les participantes et participants ont pu y rencontrer des députées et députés afin de leur parler d’enjeux essentiels. Cette année, l’ACEP s’est surtout employée à plaider pour le télétravail et pour de meilleures conditions de travail pour les interprètes du gouvernement fédéral.

La participation de Christopher Durrant, membre EC de l’ACEP, a été parrainée, avec l’appui du conseiller principal du plaidoyer et des affaires publiques de l’ACEP. Comme les membres d’autres syndicats, M. Durrant a pu faire pression directement sur des décisionnaires au nom des membres de l’ACEP.

Retour obligatoire au bureau

L’ACEP a attiré l’attention sur les difficultés causées par le retour au bureau imposé par le gouvernement et sur la nécessité de faire preuve de plus de souplesse en ce qui concerne le télétravail. Les lobbyistes ont donné des exemples concrets de difficultés exacerbées par cette directive, dont l’augmentation des coûts en raison du navettage, un équilibre travail-vie privée réduit, et le manque de flexibilité. L’ACEP a fait valoir qu’en plus de saper le moral du personnel, ces politiques nuisent à la productivité et au bien-être au travail.

Santé et sécurité des interprètes

La santé et la sécurité des interprètes ont été au cœur des discussions. L’ACEP a exprimé des préoccupations pressantes concernant les répercussions durables de l’effet Larsen – une réaction acoustique dangereuse –, qui continue de causer de graves problèmes de santé à beaucoup d’interprètes. Malgré les multiples signalements de blessures, aucune mesure concrète n’a été prise pour remédier à ce problème.

L’ACEP a également attiré l’attention sur le gel d’embauche au Bureau de la traduction. Compte tenu de la pénurie d’interprètes déjà criante, ce gel risque de dégrader encore plus la qualité des services offerts au Parlement. L’ACEP a prévenu les députées et députés que si l’on ne règle pas les problèmes du personnel, on risque de se retrouver avec des taux d’accidents plus élevés, une qualité de service réduite et l’exode potentiel du personnel permanent en raison de démissions, de retraites anticipées ou de départs vers un autre emploi.

Et ensuite?

L’ACEP reste déterminée à responsabiliser le gouvernement et à veiller à ce que les voix de ses membres soient entendues. Les discussions menées ce jour-là ont préparé le terrain à d’autres initiatives de défense des droits et à d’éventuels rajustements des politiques en vue de régler ces problèmes urgents. 

Parties prenantes

  • Lisa Hepfner (Hamilton Mountain, Ontario) — Secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse
  • Yasir Naqvi (Ottawa Centre) — Secrétaire parlementaire du ministre de la Santé
  • Melissa George — Directrice des relations du travail au cabinet de la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand

 

Participants de l’ACEP