En réponse à la pandémie de COVID-19, en mars 2020, le Parlement canadien est rapidement passé aux réunions en ligne. Compte tenu du manque d’infrastructures techniques adéquates et de mauvaises pratiques, plusieurs interprètes, membres TR de l’ACEP, ont subi des blessures dans l’exercice de leurs fonctions et un nombre record d’incidents a été signalé chaque semaine. (Lire notre rapport [PDF])
Chaque incident en est un de trop.
Ce que vous pouvez faire :
- Utilisez l’équipement approprié : peu importe les circonstances, assurez-vous que votre casque est équipé d’un microphone intégré. Il est impératif d’utiliser un microphone intégré au casque pour que les interprètes puissent bien faire leur travail. En outre, les personnes qui vous écouteront vous entendront plus clairement.
- Interrompez la réunion ou demandez à la personne qui parle de cesser son intervention : dans les réunions officielles comme celles des comités ou des débats, lorsque le son ou l’équipement n’est pas conforme aux normes, la présidente ou le président doit soit interrompre la réunion, soit demander à la personne qui parle et qui ne respecte pas les directives de cesser son intervention. Il est préférable de procéder ainsi que d’envoyer une personne à l’hôpital!
- Faites du lobbying et votez en faveur d’un budget visant à moderniser l’équipement audiovisuel de la Chambre : encouragez le Parlement à financer la mise à jour de son système audiovisuel afin qu’il respecte les normes modernes d’interprétation simultanée à distance.
- Soyez attentionné·e et soutenez les interprètes qui interrompent le service : de temps en temps, les interprètes choisissent d’interrompre le service. C’est une décision qui ne se prend jamais à la légère étant donné ses conséquences sur les travaux du gouvernement. N’oubliez pas que les interprètes le font pour éviter les pertes auditives, les effets cognitifs négatifs et l’épuisement mental.
Il y va de la santé et de la sécurité de nos interprètes.
Votre soutien contribuera grandement à épargner aux interprètes les dommages physiques cumulatifs qu’ils subissent lorsqu’elles ou ils peinent à bien entendre, lorsque le son est manifestement insuffisant pour leur permettre de faire leur travail, ou lorsque sa qualité est si médiocre qu’elle endommage leur tympan et provoque une déficience auditive, immédiatement ou à la suite d’une exposition régulière.
Passez le mot!
- Téléchargez l’affiche en format PDF et posez-la dans votre bureau
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Lectures complémentaires :
- Éditorial du Hill Times : Un incident en est un de trop
- Parlement virtuel et interprètes
- Rapport annuel de 2021 (PDF) : Mesures recommandées par l’ACEP pour résoudre les problèmes liés à la santé et à la sécurité des interprètes