Un budget qui signale que les services publics sont essentiels à la croissance économique du Canada

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Ottawa, le 22 mars 2016 – Le budget fédéral déposé aujourd’hui lance un signal fort que les services publics, assurés par une fonction publique non-partisane, impartiale et capable d’analyses basées sur les faits, participent à la croissance économique du Canada.

Selon la présidente de l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), Emmanuelle Tremblay, « nous venons d’entendre que les services publics ont une valeur. Qu’ils peuvent soutenir la croissance économique. Qu’ils peuvent être rendus par des fonctionnaires œuvrant dans des milieux de travail sains. Des fonctionnaires capables de fournir des analyses rigoureuses et fondées sur les faits quant à la pertinence des programmes gouvernementaux. Après une décennie où le rôle de la fonction publique avait été dénigré, c’est un signal que nous accueillons avec plaisir. »

En plus de constater le changement d’attitude, la présidente de l’ACEP note que le gouvernement va réinvestir dans plusieurs programmes. « Nous constatons également que le gouvernement entend mettre en place des instruments de mesure de l’impact de ses dépenses et de ses programmes. C’est une nouvelle qui fera plaisir à nos dizaines de milliers d’analystes et d’économistes pour qui de tels outils ne vont que profiter à la population. Car si on évalue nos programmes et qu’on explique leurs objectifs, la population va comprendre leur importance et mieux apprécier le travail des femmes et des hommes derrière ces services. »

L’ACEP note également l’intention du gouvernement de réduire la sous-traitance, d’assurer que les milieux de travail des fonctionnaires soient plus sains et s’engage à négocier de bonne foi le renouvellement des conventions collectives.

Le budget ne semble toutefois rien contenir en ce qui a trait au mandat et au budget du Bureau de la traduction, éprouvé depuis plusieurs années par une détérioration de son mandat et une baisse de ses ressources. L’ACEP entend continuer à demander au gouvernement d’assurer que le Bureau ait le financement et outils nécessaires pour assurer la dualité linguistique canadienne.

Les 13 000 membres de l’ACEP œuvrent à conseiller le gouvernement pour la mise en place de politiques cohérentes et s’assurent de l’égalité des deux langues officielles dans les affaires du gouvernement. Ces personnes incluent, entre autres, des économistes, statisticiens, employés en sciences sociales, traducteurs, interprètes, terminologues, analystes et assistants de recherche.