Comme nous l’avons indiqué dans notre message précédent, nous avons rencontré l’Employeur en présence de la médiatrice les 7 et 8 février, ainsi qu’une demi-journée additionnelle le 9.
Un nouveau participant avait été invité à cette rencontre, qui devait être une dernière chance avant l’arbitrage : le nouveau PDG du Bureau de la traduction, M. Dominic Laporte.
L’ambiance des discussions a été plus positive. M. Laporte a eu l’occasion d’entendre directement les représentants des TR parler de la situation que vivent les interprètes. Il faut l’avouer, nous n’avions pas encore, en près d’un an, perçu d’ouverture à nommer les problèmes ou à énoncer clairement des solutions en ce qui concerne les blessures occasionnées par l’interprétation simultanée à distance. Nous avons soumis à l’Employeur une proposition avec des justifications, pour laquelle nous attendons une réponse.
Au plan des salaires le Conseil du Trésor semble se demander ce qu’il nous faudrait pour arriver à une entente à la table. Or, notre réponse semble ne jamais correspondre à ses attentes. Pourtant, nous cherchons simplement à éviter que nos membres s’appauvrissent. Nous avons donc présenté une proposition qui permettrait aux deux parties d’atteindre l’essentiel de leurs objectifs, et nous attendons une réponse de l’Employeur. Cependant, il semble que les attentes du Conseil du Trésor manquent quelque peu de réalisme. Est-ce bien raisonnable de croire que vous accepteriez de voir votre pouvoir d’achat s’effriter par rapport à l’inflation actuelle?
Notre travail se poursuivra en médiation donc les 14, 15 et 16 mars. Souhaitons que la lumière que nous voyons au bout du tunnel ne soit pas une illusion… ou un train.