Aujourd’hui, les femmes donnent l’exemple. À l’ACEP, de la base jusqu’à la direction, elles réclament de meilleures conditions de travail pour elles, leurs collègues et les générations à venir.
Certes, des avancées ont été réalisées au cours des dernières décennies. Ayant porté le fardeau de la lutte pour l’équité en matière d’emploi et la justice sociale pendant des années, les femmes représentent maintenant un peu plus de la moitié des effectifs fédéraux du Canada, y compris dans le personnel de la direction.
Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. L’équité salariale dans le secteur public fédéral, qui devrait être un objectif facile à atteindre, n’est toujours pas une réalité. Néanmoins, ce processus garantira que le travail traditionnellement effectué par les femmes ne soit plus sous-évalué et sous-payé. Mais les progrès énormes accomplis sur le plan de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans nos milieux de travail sont maintenant menacés par la montée de mouvements réactionnaires mondiaux qui cherchent à les renverser.
Le recul des droits au télétravail dans le seul but de forcer inutilement les gens à retourner travailler dans des bureaux décrépits est particulièrement préjudiciable aux femmes, qui doivent encore en grande partie assumer les responsabilités familiales et ménagères. La liberté et la flexibilité du télétravail leur ont permis de s’intégrer davantage dans la population active, et la remise en cause de ces progrès aura des conséquences importantes pour nous toutes et tous.
L’ACEP compte plus de 60 % de femmes parmi ses membres. L’adoption d’une motion lors de l’assemblée générale annuelle de 2024 sur la santé des femmes et la ménopause nous amènera à jouer un rôle actif pour encourager la sensibilisation et la création d’un environnement de travail favorable en vue de permettre aux femmes de s’épanouir dans leur carrière avec confiance et dignité, tout en recevant le soutien nécessaire.
La Journée internationale des femmes existe grâce aux femmes du mouvement syndical qui ont lutté contre l’exploitation et la domination au travail, dans nos syndicats et dans la société. À l’occasion de la Journée internationale des femmes, nous rendons hommage aux dirigeantes d’hier et d’aujourd’hui qui se sont battues pour rendre nos lieux de travail, nos syndicats, nos communautés et notre monde plus justes et plus inclusifs. Face aux forces qui cherchent à faire marche arrière sur ces acquis, nous devons rester uni·es et nous souvenir que personne n’est libre tant que nous ne le sommes pas toutes et tous.