L’écart salarial entre les hommes et les femmes au Canada est de 11 %. Pour chaque dollar gagné par un homme en moyenne, une femme ne gagne que 0,89 $. Cet écart est encore plus prononcé pour les femmes racialisées, immigrantes et membres de la communauté LGBTQI+.
Au Canada, l’écart salarial entre les hommes et les femmes est d’environ trois mois et demi. Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée de l’équité salariale, il est important de souligner qu’une femme doit travailler 16 mois pour gagner ce qu’un homme gagne en 12 mois.
Sans une action concertée pour éliminer les obstacles à la parité salariale, cet écart continuera à freiner l’avancement des femmes.
Une étude récente (en anglais) du Centre canadien de politiques alternatives a révélé que si le secteur public canadien se rapproche davantage à l’équité salariale que le secteur privé, il lui reste encore un écart de cinq pour cent à combler. Et cet écart est d’ailleurs plus important pour les femmes occupant des postes mieux rémunérés, ce qui signifie que plus une femme progresse dans sa carrière dans le secteur public, plus elle prend du retard par rapport à ses homologues masculins.
Le gouvernement fédéral a adopté la Loi sur l’équité salariale en 2018 et s’est engagé à la mettre en œuvre pour corriger les disparités existantes, mais il a fallu que les syndicats se battent pour obtenir des régimes de rémunération réellement équitables. Le travail que nous effectuons au sein des comités d’équité salariale de l’administration publique centrale, de la Bibliothèque du Parlement, du Bureau du directeur parlementaire du budget et de la GRC contribue à réduire ces disparités et à garantir une rémunération équitable à tous les niveaux.
Les stéréotypes et les préjugés de longue date ont fait en sorte que le travail traditionnellement effectué par les femmes a été sous-évalué et sous-payé, mais la situation est en train de changer. En intervenant activement dans les comités d’équité salariale, nous contribuons à concrétiser le principe du salaire égal pour un travail de valeur égale. C’est une étape parmi tant d’autres qu’il faut franchir pour atteindre la parité salariale – mais c’est une étape importante.
En s’engageant à changer les choses et en y mettant l’effort pour atteindre l’équité salariale, le secteur public fédéral peut non seulement traiter équitablement ses employé·es, mais aussi établir une norme pour le reste du pays. L’ACEP continuera de revendiquer des politiques meilleures et plus justes qui répondent véritablement aux défis supplémentaires auxquels les femmes sont confrontées.
À travail égal, salaire égal!
En toute solidarité,
Nate