Hier, l’ACEP a participé à une importante conférence de presse sur la colline du Parlement où elle exhortait le gouvernement à traiter le dossier Phénix avec tout le sérieux et la célérité qu’il mérite. Avec nos homologues de l’AFPC et de l’IPFPC, nous avons demandé au gouvernement de créer un fonds d’urgence de 75 millions de dollars pour remédier aux problèmes de Phénix qui affectent nos membres depuis maintenant un an.
« Nos membres ont fait preuve d’une patience exemplaire en ce qui a trait aux problèmes de paye de Phénix, un trait qui témoigne de l’engagement profond de nos membres à l’égard du travail qu’ils font au nom des Canadiens, affirme le vice-président du groupe TR, André Picotte. En tant que syndicat, nous avons guidé nos membres vers certaines solutions, mais c’est au gouvernement que revient le pouvoir réel de régler ce problème, une fois pour toutes ».
« Personne ne devrait avoir à supplier son employeur pour être payé à temps et correctement. Mais c’est exactement cette situation que nous vivons depuis maintenant un an. »
Un fonds d’urgence de 75 millions de dollars enverrait le message clair que le gouvernement traite ce problème avec tout le sérieux et la célérité qu’il mérite. Il nous apparaît évident que les ministères et organismes fédéraux ont besoin de plus d’employés pour aider les membres affectés par les problèmes de Phénix. Il faut également miser davantage sur la formation pour bâtir une expertise au sein de la fonction publique. Le fonds d’urgence de 75 millions de dollars donnera aux ministères et organismes les ressources dont ils ont besoin pour y parvenir.
« Non seulement le gouvernement doit-il s’attaquer aux problèmes actuels, mais il doit rétablir la confiance des employés dans sa capacité de les payer correctement et à temps », conclut M. Picotte.
Vous pouvez lire notre communiqué de presse conjoint ici et consulter notre déclaration complète aux médias ici.