L’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) demande au Conseil du Trésor d’inclure les syndicats du secteur public fédéral lors des consultations sur la réduction des dépenses pour éviter que des décisions précipitées n'aient des conséquences désastreuses sur la capacité des fonctionnaires du gouvernement fédéral de fournir des services à la population canadienne.
Les ministères et les organismes fédéraux ont reçu pour consigne de trouver des économies de 15 milliards de dollars avant le 2 octobre 2023.
"Le délai imposé est déraisonnable vu l’ampleur et l’impact potentiel de la tâche, et nous estimons qu’il vaut mieux s’assurer de l’accomplir avec tout le monde autour de la table, y compris les agents négociateurs ", a déclaré le président de l'ACEP, Camille Awada, dans une lettre adressée au Conseil du Trésor.
Les ministères et les organismes fédéraux n'ont reçu que peu ou pas de directives sur la façon de procéder. Or, bon nombre de ministres sont en poste depuis peu et ne connaissent pas encore toutes les subtilités de leurs dossiers. Par ailleurs, les discussions précipitées dans les ministères pourraient faire en sorte que des décisions mal avisées prises sous pression nuisent involontairement aux activités essentielles.
L'ACEP exhorte le Conseil du Trésor à engager le dialogue avec les syndicats du secteur public fédéral pour permettre aux agents négociateurs de fournir des renseignements utiles et de participer à l'élaboration de solutions intelligentes, réalistes et durables.
L'ACEP réclame depuis longtemps que le gouvernement consulte de façon adéquate et équitable les syndicats du secteur public fédéral avant de prendre des décisions lourdes de conséquences. La collaboration permet d’obtenir les meilleurs résultats possibles pour les fonctionnaires du secteur public et, au bout du compte, pour l’ensemble de la population canadienne.
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Avec plus de 25 000 membres, l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) est l’un des plus importants syndicats du secteur public du Canada. Elle défend les intérêts des fonctionnaires membres des groupes Économique et services de sciences sociales (EC) et Traduction (TR), ainsi que des employé·e·s de la Bibliothèque du Parlement (BdP) et du Bureau du directeur parlementaire du budget (BDPB) et des membres civil·e·s de la GRC (groupes ESS et TRL).
