Le 30 octobre, Nathan Prier, président de l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), s’entretenait pour la première fois avec John Moloney, secrétaire général adjoint du Public and Commercial Services Union (PCS), le plus grand syndicat du secteur public du Royaume-Uni (R.-U.).
Au cours de cette rencontre marquante, ouvrant une nouvelle ère pour l’ACEP, les deux dirigeants syndicaux ont parlé de sujets essentiels, tels que les politiques de retour au bureau, le projet de loi sur les droits en matière d’emploi (Employment Rights Bill) récemment déposé par le gouvernement travailliste, et le budget national du R.-U., qui vient d’être annoncé.
Retour au bureau (RAB)
Comme le Canada et le R.-U. ont adopté des politiques similaires en matière de RAB, les deux dirigeants ont fait le point sur les défis et les occasions à saisir qu’ils ont en commun. Le PCS défend le RAB comme un choix personnel. Il affirme que la loi accorde aux fonctionnaires le droit de demander des modalités de travail flexibles et que refuser les demandes en ce sens n’est autorisé que dans huit conditions précisées par la loi. Les deux syndicats ont convenu de partager leurs ressources afin de protéger les modalités de travail flexibles.
Projet de loi sur les droits en matière de travail
L’ACEP a cherché à obtenir des précisions concernant le projet de loi sur les droits en matière de travail, déposé le 10 octobre par le gouvernement travailliste, car il propose les réformes de l’emploi les plus importantes des 17 dernières années. Une disposition centrale du projet de loi obligerait les employeurs à justifier les refus de demandes de modalités de travail flexibles.
Budget du Royaume-Uni
Le nouveau budget du gouvernement travailliste, publié quelques heures seulement avant la réunion, contient des dispositions qui ont un impact sur la fonction publique. Il est trop tôt pour en faire un examen détaillé, mais les deux syndicats se sont dits très désireux de surveiller les éventuelles mesures d’austérité et les politiques liées à la numérisation, à la robotique et à l’intelligence artificielle.
Les deux dirigeants se sont engagés à poursuivre le dialogue. Cette initiative marque une étape importante pour l’ACEP dans ses efforts pour promouvoir la solidarité internationale entre les secteurs publics.