Dans le cadre de l’audience de certification du Recours collectif noir, qui a lieu cette semaine, l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) demande instamment au gouvernement du Canada de régler cette affaire et de réellement s’engager à mettre fin au racisme et à la discrimination systémiques dans l’ensemble du secteur public fédéral.
Les employées et employés fédéraux noirs demandent justice ainsi que des dommages-intérêts pour les salaires et les pensions que des décennies de pratiques d’embauche et de promotion injustes et discriminatoires leur ont fait perdre. La poursuite a pour but ultime de responsabiliser le gouvernement et de créer des lieux de travail plus justes, plus diversifiés et plus équitables pour tout le personnel du secteur public canadien.
Le gouvernement fédéral a déjà dépensé des millions de dollars en deniers publics pour tenter de minimiser et de discréditer les expériences de dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs noirs de l’administration fédérale qui ont été victimes de racisme et de discrimination au travail.
« Que des employées et employés noirs soient obligés d’aller devant les tribunaux pour se faire entendre, c’est aberrant, s’indigne Nathan Prier, président de l’ACEP. Le personnel fédéral noir subit des pratiques racistes et discriminatoires depuis des décennies, ça ne fait aucun doute. C’est un fait. Au lieu de continuer à gaspiller l’argent des contribuables et à faire traîner cette affaire, le gouvernement doit s’engager à rendre la justice. Maintenant ».
L’ACEP appelle le gouvernement à reconnaître concrètement ces injustices, à mettre en œuvre des mesures antidiscriminatoires strictes et à fournir des ressources aux personnes concernées, afin de garantir que ses lieux de travail sont vraiment équitables et inclusifs pour tout le monde.