À la mémoire des victimes de la tragédie de la Polytechnique

Polytechnique 2019

Aujourd’hui, nos pensées se tournent vers les 14 femmes assassinées dans des circonstances extrêmement violentes à l’École Polytechnique de Montréal, il y a 30 ans. À l’ACEP, nous tenons à honorer leur mémoire en réaffirmant notre engagement à prévenir la violence contre les femmes et à protéger et soutenir les femmes à risque, partout où cela nous est possible.

La tragédie de la Polytechnique est commémorée annuellement au Canada lors de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, une journée qui s'insère aussi dans les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe, une campagne internationale qui se déroule chaque année du 25 novembre au 10 décembre. La campagne vise à mobiliser la planète autour du problème urgent de la violence fondée sur le sexe à travers le monde.

Les événements tragiques du 6 décembre 1989 seront à jamais gravés dans notre mémoire collective comme un acte de violence motivé par une misogynie avouée. Malheureusement, les femmes demeurent beaucoup plus à risque d’être victimes d’actes de violence, tout comme les jeunes filles et les membres de la communauté LGBTQ2. 

Par ailleurs, n’oublions pas que la violence fondée sur le sexe est aussi encore très répandue au sein des communautés autochtones. Malgré les conclusions et recommandations de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, les femmes et les filles autochtones du Canada continuent de disparaître et d’être assassinées en grand nombre. Les femmes autochtones représentent 10 pour cent des femmes disparues au Canada.

La violence conjugale demeure une menace de taille pour les femmes. En fait, un rapport de 2017 révélait que 84 pour cent des personnes tuées par un partenaire ou un conjoint étaient des femmes.

Pour changer la société, il faut dans un premier temps sensibiliser la population et agir contre la violence fondée sur le sexe. Mais surtout, les victimes doivent savoir qu’elles ne sont pas seules et qu’elles peuvent toujours obtenir une aide.

Si vous êtes victime de violence ou si vous connaissez une personne qui en est victime, faites le premier pas et obtenez de l’aide ou aidez une personne qui en a besoin.

En toute solidarité,

Greg Phillips
Président de l’ACEP

Une nouvelle disposition pour les victimes de violence conjugale

Dans le cadre de son engagement à soutenir les victimes de violence, l’ACEP a réussi à faire inclure une disposition de « congé pour violence conjugale » dans les nouvelles conventions collectives*. Cette disposition, empreinte de compassion, a pour but de mieux aider nos membres qui sont victimes de violence. Les articles se trouvent ci‑dessous :

  • Article 21.18 pour le groupe EC
  • Article 21.24 pour le groupe TR

Les membres de la BdP et du DPB peuvent consulter l’article 19.18 « Congés payés ou non payés pour d’autres motifs » de leur convention collective respective pour demander un congé pour violence conjugale/domestique. Les membres devront consulter leur superviseur immédiat.

Comme ces questions sont particulièrement délicates, nous vous recommandons fortement de communiquer également avec votre agent ou agente de relations de travail.
 


Êtes-vous à risque?

Différentes formes d’aide sont offertes aux victimes de violence et nous leur recommandons fortement de s’en prévaloir.

Si vous êtes victime de violence conjugale, vous pouvez :