Le 8 mars marque la Journée internationale des femmes, une occasion de reconnaître et de souligner les réalisations des femmes et, dans le cadre du thème de la Journée, #RelanceFéministe, de reconnaître les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les femmes et d’appuyer une relance inclusive.
Cette journée est aussi un moment opportun pour sensibiliser nos communautés au travail qu’il reste à faire pour atteindre l’égalité des genres, car malgré tous les progrès réalisés plus d’efforts doivent être investis pour faire avance la cause et assurer la protection des gains réalisés jusqu’à maintenant.
En effet, la pandémie a prouvé que des années de progrès peuvent être effacées du jour au lendemain par des crises mondiales comme celle que nous traversons.
Bien que les effets de la pandémie ont été ressentis plus fortement par les personnes marginalisées, vulnérables ou en difficulté, selon les Nations Unies, les femmes et les filles ont été touchées de manière disproportionnée. D’une part, la pandémie a contribué à une hausse d’incidents de violence fondée sur le sexe au point d’être qualifiée de « pandémie fantôme ». Les femmes ont aussi souffert d’un plus grand nombre de licenciements et du manque de services de garde d'enfants, pour ne citer que ceux-là.
Le Canada n’échappe pas à cette réalité; la pandémie a aussi touché injustement les femmes canadiennes.
« La pandémie a mis en lumière l’absence de protections concrètes pour les travailleuses et les travailleurs, en particulier dans les secteurs où les femmes occupent souvent des emplois, et pour les femmes qui occupent des emplois précaires à bas salaires » déclarait Marie Clarke Walker, secrétaire-trésorière du Conseil du travail du Canada dans un article du CTC paru en 2020 toujours d’actualité.
En outre, selon la Fondation canadienne des femmes, les femmes représentaient 63 pour cent du million d’emplois perdus en mars 2020, et 70 pour cent des pertes d’emplois chez les travailleuses et les travailleurs âgés de 25 à 54 ans. La pandémie a également eu des répercussions négatives sur la santé et le bien‑être des femmes.
Au cours de la dernière année, la communauté syndicale de la fonction publique fédérale a pris conscience du fardeau supplémentaire que la pandémie fait peser sur les femmes, car beaucoup ont rapporté être confrontées à des difficultés familiales insurmontables qui compromettent leur capacité à suivre leur programme de travail et toute chance de parvenir à un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
La pandémie nous a fait reculer dans la lutte pour l’égalité des genres, mais nous devons tous faire notre part pour avancer dans la quête d’une fonction publique fédérale et d’une société qui soient équitables pour tous.
Information utile : Code 699
Saviez-vous qu’en tant qu’employés de la fonction publique, vous pouvez avoir accès à un congé payé à des fins autres que celles précisées dans vos conventions collectives pour vous appuyer pendant la pandémie?
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