La Journée internationale d’action marque aujourd’hui un an de génocide perpétré contre le peuple palestinien depuis les attaques horribles du 7 octobre.
L’ACEP condamne fermement les actions continues d’Israël, qui constituent un génocide et qui exacerbent le colonialisme, l’occupation et l’apartheid en Palestine historique. En tant que membres d’un syndicat de la fonction publique fédérale, nous sommes conscientes et conscients du rôle que nous jouons au sein d’un gouvernement qui a maintes fois refusé de qualifier les évènements en Palestine de génocide. Pire encore, le Canada continue d’autoriser la vente d’armes à Israël, malgré les nombreuses preuves démontrant qu’elles servent à commettre des crimes contre l’humanité. Les parallèles entre les actions d’Israël, l’histoire du Canada avec les peuples autochtones sur les territoires desquels nos membres vivent et travaillent, et les politiques coloniales canadiennes envers ces peuples sont frappants.
En tant que travailleuses et travailleurs, nous ne tolérons pas que notre travail serve à soutenir le génocide et le colonialisme au Canada ou ailleurs dans le monde. L’humanité qui nous unit au peuple palestinien nous pousse à contrer et à dénoncer publiquement le voile d’impunité d’Israël qui, par les actions de notre gouvernement, lui permet de commettre un génocide ayant coûté la vie à des centaines de milliers de personnes.
L’ACEP s’engage à combattre le racisme antipalestinien, l’islamophobie et l’antisémitisme au sein de notre syndicat et de la fonction publique fédérale, et dans le cadre des politiques menées par le gouvernement du Canada.
Nous appelons nos syndicats affiliés à se joindre à nous pour demander au gouvernement canadien de reconnaître le génocide en Palestine, d’œuvrer pour une paix durable et démocratique pour tous les peuples dans la région, et d’imposer immédiatement un embargo total sur les armes à destination d’Israël. Cet embargo doit inclure tous les équipements militaires et toutes les armes canadiennes, pièces détachées et technologies de surveillance.
Nous reconnaissons qu’en minimisant ou en niant le rôle que nous jouons dans l’instauration, le maintien et le renforcement de systèmes d’oppression, de racisme et de colonialisme, nous risquons d’en devenir complices.
Personne n’est libre tant que nous ne le sommes pas toutes et tous.