Chaque année, les Canadiens portent du rose le dernier mercredi de février pour prendre position contre l’intimidation. L’ACEP invite tous ses membres à mettre un chandail rose le 28 février et à manifester leur appui à une société sans harcèlement.
La Journée du chandail rose a débuté en 2007, lorsque deux adolescents, David Shepherd et Travis Price, ont défendu un élève de neuvième année qui se faisait intimider simplement parce qu’il portait un chandail rose. Le lendemain, Shepherd et Price ont distribué plus de 50 t-shirts roses à leurs camarades de sexe masculin. Le message était clair : l’intimidation ne sera pas tolérée.
Cette incroyable démonstration de solidarité a eu des échos dans tout le Canada. Aujourd’hui, la Journée du chandail rose est célébrée partout au Canada et ailleurs dans le monde. Cet évènement annuel est une excellente occasion de promouvoir les efforts de lutte contre l’intimidation et d’enseigner l’empathie, la compassion et la gentillesse.
Cette année, les organisateurs de la Journée du chandail rose mettent l’accent sur la cyberintimidation :
Dans le monde numérique d’aujourd’hui, il peut être impossible d’échapper à l’intimidation en ligne, qu’il s’agisse du harcèlement, des rumeurs, du partage d’information embarrassante ou des menaces. Cette année, la Journée du chandail rose encourage les autres à lutter contre la cyberintimidation en y réfléchissant à deux fois avant de publier quelque chose de négatif, et en utilisant plutôt Internet pour propager de la gentillesse, car on le sait : il ne faut jamais se retenir d’être gentil! »
La cyberintimidation peut être particulièrement pernicieuse, car elle permet aux intimidateurs de cibler leurs victimes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Pour favoriser la gentillesse et l’amitié sur les médias sociaux, la Journée du chandail rose encourage les Canadiens à utiliser le mot-clic #PinkItForward sur Facebook, Twitter et Instagram. Pour chaque mot-clic, Coast Capital fera un don de 1 $, à des programmes de prévention de l’intimidation pour les jeunes de la Colombie-Britannique.
Un adolescent sur trois est touché par l’intimidation. Les jeunes LGBT sont victimes d’intimidation dans une proportion beaucoup plus élevée que les jeunes hétérosexuels et cisgenres : 82 % ont déjà été victimes de harcèlement verbal en raison de leur orientation sexuelle et 64 %, en raison de leur expression de genre. Cinquante-cinq pour cent des jeunes LGBT ont déjà été victimes de cyberintimidation.
Selon le Sondage annuel auprès des fonctionnaires fédéraux de 2017, 22 % des employés de la fonction publique ont déclaré avoir été victimes de harcèlement au travail au cours des deux dernières années.
Pour des ressources sur la lutte contre l’intimidation pour les jeunes, les parents et les enseignants, veuillez consulter le site Web de la Journée du chandail rose [en anglais seulement]. Le ministère des Services sociaux et communautaires du gouvernement de l’Alberta offre également plusieurs excellents outils de prévention de l’intimidation [en anglais seulement] destinés aux jeunes et aux parents, y compris des fiches d’information sur l’intimidation homophobe et transphobe. Le gouvernement du Québec offre également des outils en français.